« Moi, patron? »

placeholder-jobillico-image Publié le 25 mai 2015 Par

Chef d’équipe, superviseur, gestionnaire de premier niveau ou gérant, la position de patron peut être grisante pour certains et épuisante pour d’autres. Un peu comme des montagnes russes, plusieurs recherchent les sensations fortes de la gestion alors que d’autres pâlissent juste à y penser.

Vous avez été approché et le défi vous intéresse? Vous êtes sur le point de prendre votre décision finale et de tenter votre chance dans un nouveau rôle de gestion? Avant de plonger dans l’action et de prononcer le « oui, je le veux! », mieux vaut y réfléchir et s’assurer de l’appui de son entourage. Bien qu’il soit un facteur important, le salaire n’est pas tout. Même avec la meilleure volonté du monde, une personne mal préparée peut avoir beaucoup de difficulté à s’adapter à ses nouvelles responsabilités.

Voici quelques points de réflexion trop souvent oubliés pour commencer du bon pied.
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1. Parlez-en à votre entourage

Les horaires atypiques, le travail en soirée ou à la maison et les sorties annulées à la toute dernière minute en raison des urgences sont autant de menaces qui semblent anodines, mais qui peuvent vous pourrir l’existence. L’horaire et la charge de travail qui viennent avec un rôle de patron sont les inconvénients les plus courants. Voici donc la première occasion que vous aurez afin de mettre en pratique vos talents de communicateur et tester votre pouvoir de négociation et de persuasion. Avant de vous engager en gestion, discutez-en et fixez avec vos proches les limites acceptables afin de concilier travail et vie personnelle. Vous le savez, en matière d’horaires de travail, on demande souvent plus, rarement moins. Assurez-vous donc d’obtenir le soutien de votre entourage pour vous seconder dans vos obligations familiales, sans quoi la situation pourrait rapidement devenir difficile. Exprimez vos besoins et vos limites à l’employeur et cherchez à trouver le compromis convenable. Vous serez alors en meilleure disposition si vous devez faire des concessions.

2. Discutez de vos attentes et de vos besoins respectifs

Connaissez-vous les attentes de l’employeur? Sont-elles réelles, réalistes, validées? Sont-elles trop élevées ou au contraire, vous pourriez en faire plus? Chaque employeur a ses propres attentes et cherche à se distinguer de la compétition. Au lieu de jouer aux devinettes et d’essayer de reproduire du déjà vu, assurez-vous de bien comprendre ce qui est attendu de vous. Cherchez à connaître la vision de l’entreprise. Assurez-vous d’avoir un mandat clair et de connaître vos rôles et responsabilités. Cherchez à obtenir les cibles de performance. Vous pourrez ainsi concentrer vos efforts aux bons endroits. Trop souvent, la crainte de décevoir surpasse le besoin de savoir. Pourtant, c’est en communiquant qu’on gagne en efficacité!

3. Parlez-en à vos collègues

Vos collègues vous trouvent vif, compétent, aimable, sympathique et vous disent que vous devriez travailler en supervision? C’est un bon départ. Un employé remarqué pour sa personnalité, ses habiletés et ses bonnes performances est rapidement ciblé par ses supérieurs pour superviser une équipe. Sachez que votre nouveau rôle de patron risque cependant d’irriter certains de vos collègues et remettre en question vos liens d’amitié. Si votre décision est conditionnelle à leur acceptation, consultez-les sans délai. Si le poste de supervision implique des collègues, vaut mieux se préparer à devoir faire preuve d’une bonne dose de cran, de courage et de jugement pour dire ce qu’il faut, taire ce qui ne se dit pas et faire ce qu’il se doit. Il faudra user de nuance et de doigté. Certains ressentiront de la trahison voire de la jalousie tandis que d’autres seront d’une collaboration sans borne.

4. Pensez à la formation

Avec une bonne préparation, il est possible de relever le défi et d’en ressentir l’agréable sentiment du devoir accompli. Plusieurs formations sont offertes sur le marché. On peut aussi rechercher le soutien d’un mentor ou d’un coach. La rétention du personnel et la diminution du taux de roulement justifient rapidement l’investissement de l’entreprise pour contribuer à augmenter l’efficacité du gestionnaire. Si votre destinée de gestionnaire est claire, vous pouvez vous aussi investir dans votre propre avenir. Une formation judicieusement choisie pourrait vous permettre de positionner votre candidature de façon avantageuse. Vous y trouverez vous aussi un retour sur votre investissement.

Être patron, mais pas à n’importe quel prix

Posez les bonnes questions à votre employeur, à vos collègues et à votre entourage immédiat. Vaut toujours mieux questionner et clarifier pour savoir à quoi s’en tenir. En cas de discordance, il n’y a rien de mieux qu’une bonne discussion afin de trouver un terrain d’entente. On ne peut pas tout demander sans donner en retour, et ça vaut aussi pour l’employeur. En travaillant ensemble à définir un cadre de travail qui vous convient, vous maximisez vos chances d’être satisfait et vous trouverez la motivation nécessaire pour relever les défis et affronter les tempêtes. Un employeur averti en vaut deux et un patron heureux rend ses employés heureux!

Dans un environnement qui vous convient, vous aurez le goût de prendre plus de responsabilités et d’exercer votre leadership. Si vous le faites pour les bonnes raisons, votre bonheur sera contagieux. Car on le sait, les employés heureux deviennent plus performants et font des clients heureux!

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